Etude de cas n°1
Il avait de la trésorerie.
De la croissance.
Des équipes motivées.
Et puis :
→ 1 gros client a décalé son paiement de 45 jours
→ 1 collaborateur clé est parti sans préavis
→ 1 fournisseur stratégique a augmenté ses tarifs de 30 %
Individuellement, c'est gérable.
Mais ensemble, ça a suffi à faire basculer sa visibilité cash de 6 mois à… 6 semaines.
On a compris une chose essentiel :
→ Ce n’est pas quand ça va mal qu’il faut piloter finement.
→ C’est quand tout va bien qu’il faut construire la résilience.
Depuis, il a :
✔ Des scénarios de trésorerie multi-cas
✔ Un plan B RH toujours prêt
✔ Une vision du cash à 90 jours minimum
L’incertitude, tu ne l’élimines pas.
Mais tu peux t’y préparer.
Etude de cas n°2
Tu regardes ton compte bancaire : tout va bien €.
Les chiffres sont corrects, les ventes suivent.
Et puis :
→ Trois factures importantes restent impayées
→ Ton fournisseur principal t’annonce +25 % sur ses prix
→ La banque revoit tes conditions de crédit
En 30 jours, ta “sécurité” s’est évaporée.
Pas parce que tu n’as pas vendu.
Mais parce que tu as sous-estimé le timing et la réalité du cash.
Pourtant les signaux étaient là :
❌ Trop de dépendance à un seul client
❌ Zéro "coussin de sécurité" sur les marges
❌ Pas de prévisionnel évolutif
Ce n’est pas le manque de business qui est dangereux.
C’est l’illusion que tout va bien… juste avant que ça casse.
Etude de cas n°3
Il pensait avoir 12 mois de trésorerie.
On voyait 400 000 € sur le compte.
Mais en creusant :
→ 90 000 € de dettes fournisseurs en retard
→ 120 000 € de stock immobile
→ 110 000 € de dépenses fixes mal anticipées (loyers, abonnements, prestas)
→ Et 50 000 € partis dans des "petits extras" invisibles
En réalité, il avait à peine 3 mois devant lui, pas plus.
👉 Ce n’est pas parce que le solde bancaire est positif que tu peux dormir tranquille.
👉 Ce n’est pas l’ambition qui est risquée. C’est l’absence de data précis.
Aujourd’hui, il faut piloter chaque euro :
→ Prévisions à 90 jours glissants
→ BFR maîtrisé
→ Décisions stratégiques alignées sur la réalité du cash
C’est moins excitant que le chiffre d’affaires.
Mais c’est ça qui sauve une boîte.